Archive for January, 2009

Utiliser mailgraph sans CGI

Sunday, January 18th, 2009

Que ça soit pour des raisons de performance, de sécurité ou de simplicité, il est assez commun de ne pas avoir de module CGI sur un serveur (installer du CGI avec nginx est fastidieux par exemple). Or, l’outil de stats mailgraph n’est prévu que pour tourner en CGI. Voici un petit script qui permet de s’en affranchir et de générer les graphes mailgraph sans CGI :

#!/bin/sh
MAILGRAPH_PATH=/usr/lib/cgi-bin/mailgraph.cgi # Debian
#MAILGRAPH_PATH=/usr/local/www/cgi-bin/mailgraph.cgi # FreeBSD
#MAILGRAPH_PATH=/usr/local/lib/mailgraph/mailgraph.cgi # OpenBSD

MAILGRAPH_DIR=/var/www/mailgraph

umask 022

mkdir -p $MAILGRAPH_DIR

$MAILGRAPH_PATH | sed '1,2d ; s/mailgraph.cgi?//' > $MAILGRAPH_DIR/index.html

for i in 0-n 0-e 1-n 1-e 2-n 2-e 3-n 3-e; do
        QUERY_STRING=$i $MAILGRAPH_PATH | sed '1,3d' > $MAILGRAPH_DIR/$i
done

Il peut être placé en crontab, ce qui permet une sauvegarde régulière des graphes générés. Testé sous Debian, FreeBSD et OpenBSD (variable MAILGRAPH_PATH à adapter).

Set up IPv6 in Xen domU with nat-mode

Sunday, January 11th, 2009

I have a Xen dom0 with nat-mode and IPv6 enabled. Set up IPv6 in Xen domU is like a classical IPv6 network: add IPv6 addresses on vif interfaces on dom0 and IPv6 addresses on domU (manually or with radvd on dom0). The only tip is how adding IPv6 addresses on vif interfaces which are dynamically created by Xen. Here is my dirty hack to do it on /etc/xen/scripts/vif-nat file:

        [ "$dhcp" != 'no' ] && dhcp_up
        +# Add IPv6 addresses
        +[ "$vif_ip" = '192.168.0.1' ] && ifconfig "$vif" add 2001:6f8:143d:1::101:1234/64
        +[ "$vif_ip" = '192.168.0.2' ] && ifconfig "$vif" add 2001:6f8:143d:2::101:1234/64
        ;;
    offline)

Where $vif_ip is the IP address from domU configuration : vif=[‘ip=192.168.0.1].

I think the best solution is adding ipv6 option to domU configuration. I will consider to open a wishlist bug for that.

Tropic0°C

Wednesday, January 7th, 2009

Un joli manteau neigeux a recouvert Marseille, pour le bonheur des enfants, un peu moins pour les automobilistes. Ci-dessous, le Jarret (une des artères principales de Marseille) bloqué par le neige :

Ou encore le Pôle Média Belle de Mai, où se trouvent les bureaux d’Evolix :

Edit : toutes mes excuses aux lecteurs de Planet-Libre et Planet-Debian-Fr/Planet-Debian-Fr-Users, j’ai mis ce post dans une mauvaise catégorie ! Le ciel m’est vraiment tombé sur la tête ce mercredi…

La crise ? Quelle crise ?

Tuesday, January 6th, 2009

Depuis plusieurs semaines, on a assisté à une déferlante médiatique à propos de la crise. À tel point qu’un grand nombre de français a désormais pris l’habitude de mentionner cette fameuse crise à tout bout de champ : “à cause de la crise”, “malgré la crise”, etc. Or, il faut vraiment souligner que l’origine de cette crise est boursière. Je me permets de rappeler ce qu’est la bourse (en tous cas, ce que j’en ai compris) : c’est un lieu d’échange de titres qui sont des estimations virtuelles de la valeur d’une entreprise. Et ces estimations fluctuent chaque jour en fonction d’élements divers : annonces de résultats, rumeurs, situations géopolitiques, météo, etc. Bref, une somme d’élements qui laisse une bonne part d’interprétations, voire de hasard, et souvent annoncés par les médias. C’est donc un cercle vicieux : à partir du moment où l’on médiatise les évènements boursiers… qui dépendent fortement des médias. Et l’on est en plein dans ce cercle vicieux. L’élément déclencheur, l’écroulement d’un château de cartes faites de paris américains trop risqués, est bien loin. Les bourses se trouvent dépendantes du contexte médiatique morose, et peinent à rebondir véritablement. Mais pire, les conséquences vont au-delà de la bourse, les acteurs économiques ralentissent leurs investissements en fonction de ce contexte… ce qui influe directement sur tout le système économique : les fournisseurs et sous-traitants se trouvent également ralentis, cela débouche sur moins d’embauches, voir des licenciement et des fermetures. Impactés ou non, les citoyens adoptent un comportement similaire, et l’économie dans son ensemble menace d’être ralentie.

Plus l’on parle de la crise, plus elle progresse. Anticiper la crise, c’est l’accélérer.

En conséquence, il est du devoir des acteurs économiques et de chacun d’adopter un comportement pragmatique : il ne s’agit pas de faire de la méthode Coué en l’occultant complètement, mais il s’agit de ne pas faire d’exagération et de s’en tenir aux conséquences factuelles. Il est notamment un peu facile d’attribuer à la crise le ralentissement du marché automobile : pour des raisons écologiques et économiques (le prix de l’essence augmentant inexorablement depuis des dizaines d’années), le marché est amené à se renouveler et la crise semble davantage être un bon prétexte. Le danger se situe aussi à ce niveau, car la surmédiatisation de la  crise offre une excuse en or à de nombreux acteurs pour faire passer des plans de licenciement, délocalisations, etc. Elle offre même une excuse pour tout évènement négatif… À l’inverse, on pourrait mettre en avant les effets positifs à la crise : le prix de l’essence a baissé (le baril de pétrole est passé de 150 $ à 50 $), l’envolée des prix de l’immobilier s’est arrêtée, des aides à l’embauche ont été mises en place pour les petites entreprises, les taux d’intérêts des prêts baissent, et même le prix de la vie est en baisse, le marché de l’offre devant s’adapter au marché de la demande désormais … frileux ! Bref, pas de quoi tomber dans la morosité ambiante.

Pour conclure, la surmédiatisation de la crise est dangereuse pour l’économie. Afin de revenir à une situation plus raisonnable, les médias, les entreprises et les individus devrait prendre la bonne résolution d’éviter de parler de la crise à tort et à travers, mais de s’en tenir aux faits. Par exemple, beaucoup d’entreprises sont en pleine progression. C’est le cas d’Evolix, PME en constante croissance, et qui va sortir un beau bilan 2008 avec un chiffre d’affaires entre 200.000 et 250.000 EUR. Et qu’on ne me dise plus qu’Evolix ne connaît pas la crise, je vous répondrais : “La crise ? quelle crise ?”