“Quand je serai grand, je serai marseillais”

Ca remonte au début des années 1990, et c’est (forcément) lié à l’OM. C’est l’époque où – dans ma classe de CM2 de banlieue parisienne – chacun choisissait un nom d’un joueur de l’OM pour jouer au ballon en mousse à la récré (pour la petite histoire, j’avais “écupéré “Dragan Stojkovic”). Je n’ai pas raté beaucoup de match télévisé de l’OM, que ça soit grâce à un précieux magnétoscope et des réveils à 6h du matin pour voir le match avant l’école, ou des matchs “en crypté” sur Canal Plus avec la radio à côté (je me souviens par exemple du OM-Milan AC de 1991 “entrevu” en plissant les yeux pendant 1 heure). Un peu plus tard, la folie de la Coupe d’Europe 1993 étant passée par là, c’est plus que l’OM, c’est Marseille qui me fascine : Notre-Dame-de-la-Garde, La Canebière, etc. En plus des posters de l’OM, j’ai mis dans ma chambre une belle photo du Vieux-Port. A 15 ans, j’ai enfin l’occasion d’aller à Marseille avec mon père, et de me rendre au Stade Vélodrome pour voir OM-Lille. Du virage Nord, j’assiste à un joli match gagné 5-1, mais surtout à une ambiance bleue et blanc : chants, écharpes, fumingènes, insultes, tout cela me plaît beaucoup. C’est décidé : “quand je serai grand, je serai marseillais”. Alors, quand en 2001 j’ai l’occasion d’aller poursuivre mes études à Marseille, je n’ai pas trop hésité. Et ne croyez pas que j’ai été déçu : entre le soleil, la mer, les degrés de température et la douceur de vivre, tout paraît beau quand on le voit avec un regard presque amoureux. On est loin du gris de Paris et des gens qui font la gueule dans les transports en commun. Certes, tout n’est pas parfait (embouteillages, trottoirs sales, etc.), mais je le prends comme des points à améliorer pour le futur : tout est dans la façon d’aborder les choses ! Presque 10 ans après mon arrivée, j’ai désormais pas mal d’attaches dans le port de Marseille : mes enfants y sont nés à Marseille, j’ai créé une boîte bien implantée sur la région, etc. Je suis toujours aussi fier d’écrire “Marseille” sur mes adresses postales, heureux de voir le ciel bleu à mon réveil, de me ballader sur le Vieux-Port, de rouler sur la Corniche, d’aller au Stade Vélodrome. Mon rêve de minot s’est réalisé. Mais j’en ai encore plein.

Ça remonte au début des années 1990, et c’est (forcément) lié à l’OM. C’est l’époque où – dans ma classe de CM2 de banlieue parisienne – chacun choisissait un nom d’un joueur de l’OM pour jouer au ballon en mousse à la récré (pour la petite histoire, j’avais récupéré “Dragan Stojkovic”). Je n’ai pas raté beaucoup de match télévisé de l’OM, que ça soit grâce à un précieux magnétoscope et des réveils à 6h du matin pour voir le match avant l’école, ou des matchs “en crypté” sur Canal Plus avec la radio à côté (je me souviens par exemple du OM-Milan AC de 1991 “entrevu” en plissant les yeux pendant 1 heure). Un peu plus tard, la folie de la Coupe d’Europe 1993 étant passée par là, c’est plus que l’OM, c’est Marseille qui me fascine : Notre-Dame-de-la-Garde, La Canebière, etc. En plus des posters de l’OM, j’ai mis dans ma chambre une belle photo du Vieux-Port. A 15 ans, j’ai enfin l’occasion d’aller à Marseille avec mon père, et de me rendre au Stade Vélodrome pour voir OM-Lille. Du virage Nord, j’assiste à un joli match gagné 5-1, mais surtout à une ambiance bleue et blanc : chants, écharpes, fumigènes, insultes, tout cela me plaît beaucoup. C’est décidé : “quand je serai grand, je serai marseillais”. Alors, quand en 2001 j’ai l’occasion d’aller poursuivre mes études à Marseille, je n’ai pas trop hésité. Et ne croyez pas que j’ai été déçu : entre le soleil, la mer, les degrés de température et la douceur de vivre, tout paraît beau quand on le voit avec un regard presque amoureux. On est loin du gris de Paris et des gens qui font la gueule dans les transports en commun. Certes, tout n’est pas parfait (embouteillages, trottoirs sales, etc.), mais je le prends comme des points à améliorer pour le futur : tout est dans la façon d’aborder les choses ! Presque 10 ans après mon arrivée, j’ai désormais pas mal d’attaches dans le port de Marseille : mes enfants sont nés à Marseille, j’ai créé une boîte bien implantée sur la région marseillaise, etc. Bref, je suis toujours aussi fier d’écrire “Marseille” sur mes adresses postales, heureux de voir le ciel bleu à mon réveil, de passer sur le Vieux-Port, de rouler sur la Corniche, d’aller au Stade Vélodrome. Marseillais d’adoption mais fier de l’être ! Mon rêve de minot s’est réalisé… mais ne vous inquiétez pas, j’en ai encore plein d’autres (qui a dit trop ?).

5 Responses to ““Quand je serai grand, je serai marseillais””

  1. Jérémy Lecour says:

    Elle a raison Madame, c’est joliement écrit.

    Moi aussi aussi je suis un Marseillais adoptif et fier de l’être, fier de l’avoir choisi (mes parents ont un peu aidé quand même) et pas d’y être né par hasard. Je trouve qu’on en profite d’autant mieux qu’on a peut être juste un peu plus de recul.

  2. Christophe says:

    J’ai le spleen depuis que j’ai quitté Marseille, tu peux pas savoir Reg :-<

  3. En tant que Provençal, je ne peux que te comprendre parfaitement d’aimer notre région et notre capitale.

    Nous sommes également très heureux que tu ai choisi de venir habiter avec nous et d’y ancrer ta famille.

  4. Dugomo says:

    Tu confirmes bien joliment ce que je disais dans ma vidéo : Marseille, c’est avant tout de l’amour :
    http://jedisdubien.com/2010/04/marseille-ville-a-part/

  5. Le Marroneur says:

    Super article… Et je suis désormais rassuré de dire que nous sommes nombreux à affirmer notre amour pour Marseille, suite à ma tentative de réveiller un peu la blogosphère : http://www.photos-marseille.fr/2011/10/08/et-si-la-blogosphere-phoceenne-racontait-sa-rencontre-avec-marseille/

    Ça fait plaisir !