Archive for the ‘Evolix’ Category

Migration eGroupWare 1.0 vers 1.2

Wednesday, May 9th, 2007

Evolix, société où je travaille, utilise en interne le logiciel eGroupWare depuis presque 2 ans. En fait, jusqu’ici, nous utilisions uniquement le module de calendrier pour gérer les rendez-vous et emplois du temps de chacun. Il faut dire que la version en place, version 1.0 (en paquets pour Debian sarge), possède d’autres modules intéressants pour Evolix, comme le module de gestion de projets, mais ça n’est pas du tout abouti (peu d’interaction avec le module calendrier en particulier). Mais sur eGroupWare 1.2, le module projet a été ré-écrit et offre des fonctionnalités très attendues, comme ces fameuses interactions avec les modules calendrier et Infolog (gestion des tâches/appels/notes).

En juillet 2006, la loooooongue migration vers eGroupWare 1.2 a donc été entreprise. Il y a eu des problèmes techniques à gérer : du code Javascript loin d’être parfait, des bugs étranges selon les versions PHP/(My|Postgre)SQL/LDAP et une migration des données à gérer « à la main » (voir mes scripts de migration du calendrier 1.0 vers 1.2 sous PostgreSQL) ; et il a également fallu faire la gestion (humaine) du changement, ce qui ne fût pas le plus facile ! À vrai dire, même dans une petite boîte et même lorsque les évolutions sont flagrantes (rapidité, ergonomie, fonctionnalités), le pilotage d’un projet de migration n’est pas forcément aisé. D’ailleurs, à ce sujet, la conduite du changement peut parfois apparaître comme une tâche triviale et accessible à tous mais les divers projets que j’effectue me renforcent dans l’idée que l’on ne s’improvise pas comme expert dans ce domaine, et seule des expériences concrètes sont gages de qualité. Et sur ces belles paroles, je retourne gérer mon emploi du temps de ministre sur mon eGroupWare 1.2 désormais migré définitivement depuis quelques jours !

Evolix, support Linux de Surcouf (ou pas)

Thursday, March 29th, 2007

Au bureau, nous avons reçu un appel surprenant d’un acheteur d’un ordinateur Surcouf qui avait un problème sous Linux. Une conversation surréaliste a démarré avec l’acheteur qui pensait être chez… le support Linux de Surcouf !

Difficile de ne pas imaginer le technicien du service technique Surcouf, désemparé, lançant une recherche sur Google avec quelques mot-clés et renvoyant vers le premier résultat.

Oui, le service de support technique de qualité avec des ingénieurs et techniciens qualifiés a vraiment de l’avenir (et heureusement pour Evolix).

power-on password sur IBM xSeries

Saturday, November 4th, 2006

Vendredi 19h, me voilà arrivé à la dernière étape de la procédure d’installation d’un Pack Evolix Serveur. Il s’agit de mettre la touche finale avant le départ de la machine pour le datacenter, c’est-à-dire protéger le BIOS par un mot de passe.

“Facile!” me direz-vous, “Ou pas!” ajouterais-je. En effet, le mot de passe choisi va me coûter quelques précieuses heures. Je vous passe les détails sur le côté ergonomique du BIOS des machines IBM (auquel je ne m’habituerais jamais) pour aller à l’essentiel : activer ce fameux power-on password. Je valide donc mon choix avec précaution (ça serait bête de bloquer la machine) et je redémarre pour le test ultime. On me demande d’entrer mon mot de passe, et là, c’est le drame : error 189, invalid passwords. Your system is now locked.

Quelques redémarrages plus tard (précisons que ce genre de machine met quelques minutes à démarrer), je me rends à l’évidence, la machine est bloquée. Après une conférence avec moi-même (“je suis sûr d’avoir entré le bon mot de passe”, “d’ailleurs il faut le confirmer”, etc.), je me retrouve avec un problème bien stupide de mot de passe. Bien sûr, aucun manuel fourni ne précise comment réinitialiser le mot de passe du BIOS, et vu le prix de la machine, je vais éviter de me jeter tout de suite sur la carte-mère pour jouer avec les cavaliers à l’aveugle. Ravalant ma fierté, je me décide à appeler le support IBM… mais c’est pour mieux pointer du doigt le ridicule de ma situation : “voilà, j’ai mis un mot de passe et il marche plus”. Combien de fois me suis-je moqué (gentiment hein) des utilisateurs dans cette situation mais là, mon appel enregistré pourra faire le tour du callcenter. Enfin, précisons que plus de 10% des demandes à un support concernent un reset de mot de passe. Bref, il faut absolument que je me sorte de ces 10%. J’ai l’impression d’être plongé dans le feuilleton “Lost” où il faut que je trouve un moyen d’entrer ce #!@ de mot de passe avant l’explosion (de mes nerfs).

Je me décide à ouvrir le capot de l’engin et à trouver un manuel descriptif de ces jumpeurs qui ont l’air de me défier de leur trouver une utilité. Ma déception est assez grande, pas de manuel disponible !! Et oui, pour le PC de Madame Michu, on a le manuel de la carte-mère mais pour les serveurs des décideurs pressés, pas besoin (c’est pas pour rien qu’ils sont pressés). Soupir. Je rejette un coup d’oeil à la carte et là, je suis attiré par un cavalier au titre évocateur “PASSWORD RESET”. Mouarf, c’est si évident, pas besoin d’en faire un manuel. Mais ne faisons pas la fine bouche la machine est débloquée.

Je vais donc enfin savoir si la fatigue du vendredi soir m’a joué un tour en ré-essayant la même manipulation que la première fois. Et, bien l’erreur se reproduit (évidemment hein). Apparemment, le mappage du clavier dans le BIOS et au démarrage est différent car si le mot de passe contient un chiffre, ça bloque !! Est-ce trop compliqué d’écrire quelque part cette information ? Bref, avec le mot de passe test, ça fonctionne bien. Mais avec un mot de passe un peu plus complexe, le blocage se reproduit (au passage, rappelez-vous le délai de quelques minutes pour le redémarrage entre tous ces essais). Allez, nouvelle hypothèse : il faut utiliser un mot de passe compatible azerty/qwerty. J’ai deviné juste, et c’est l’occasion de sortir un nouvelle acronyme : WTFM, aka Write The F***ing Manuel. Bref, c’est enfin le bout du tunnel et deux bonnes heures plus tard, je suis enfin parvenu à activer le power-on password.

Mais ne croyez pas que cela soit complètement terminé. Il reste à choisir ce que l’on veut faire avec ce mot de passe. IBM propose deux modes : un blocage complet (le mot de passe est nécessaire pour toute opération) ou blocage transparent (le système peut démarrer mais le clavier reste inactif tant que le mot de passe n’est pas entré). À vrai dire, le principe du deuxième mode est sympa, car il permet à la machine de redémarrer sans présence humaine mais il bloque également l’accès au BIOS, au choix du périphérique de démarrage et même l’accès système au clavier. Mais c’est bien sûr trop beau pour être vrai car avec le 2e mode sous Linux, le clavier est bloqué ad vitam eternam. Mais je ne suis plus à une concession près et en attendant de reporter le problème chez IBM, on se passera du clavier (qui, à vrai dire, ne sert presque à rien au datacenter).

Vendredi 23h, fin de la journée.

Mirroir non-officiel pour la base de virus ClamAV

Saturday, October 28th, 2006

Histoire d’éviter de multiples requêtes sur les mirroirs ClamAV, tous les serveurs installés par Evolix utilisant ClamAV se mettent désormais à jour sur clamav.evolix.net, un mirroir non officiel de la base des virus utilisée par ClamAV.

Pour rappel, ClamAV est un antivirus libre particulièrement efficace en terme de reconnaissance de virus. Evolix l’utilise sur de nombreux serveurs de messagerie où il donne satisfaction et des tests l’annoncent même comme l’antivirus le plus efficace. Notez bien que vous pouvez soumettre un virus si vous en découvrez un non reconnu.

Conférence sur Samba

Wednesday, May 10th, 2006

À l’occasion de la Journée Méditerranéenne des Logiciels Libres (JM2L), j’ai fait une présentation d’une heure sur Samba. Vous pouvez retrouvez les slides (format PDF, 1.3 Mo) que j’ai projeté et surtout la vidéo de ma présentation (format OGG, 633 Mo) ; vous pouvez même la télécharger par BitTorrent.

À cette occasion, je tiens à préciser que mon HOWTO SAMBA est obsolète (il date de 2 ou 3 ans). J’espère pouvoir prendre le temps de le mettre à jour dans les prochains mois.

Import PPT dans OpenOffice

Friday, November 25th, 2005

À l’occasion d’un petit déjeuner professionnel organisé par Evolix, j’étais chargé d’afficher plusieurs sortes de slides dont certains au format PPT (PowerPoint) sur OpenOffice.org version 2. Ces slides comportaient plusieurs animations plus ou moins complexes.

L’utilisation d’un de ces slides PPT importés dans ooImpress a provoqué une lenteur excessive (jusqu’à 40 secondes pour certaines pages). Ceci est gênant car on risque de penser qu’OpenOffice est bloqué alors que ce n’est pas (vraiment) le cas. Cette lenteur persiste si le document est exporté en ODP : certains effets PPT semblent donc être mals traduits par l’import PPT d’OpenOffice.

Mais on ne peut pas blâmer OpenOffice : en effet, le format PPT est propriétaire et fermé ce qui empêche d’autres logiciels de le lire parfaitement. On constate donc encore une fois l’importance d’utiliser des formats ouverts afin d’avoir une interopératibilité pour ses documents.

Ajout : je ne suis apparemment pas le seul à avoir remarqué ce genre de problème : Bug 54676 , Bug 57767