Hacker initiation

February 11th, 2013

Papa de 4 minots, j’avais choisi de ne pas les contaminer avec ma passion pour l’informatique et les Logiciels Libres. Pourquoi ? Car j’avais la volonté de leur laisser un maximum de libre arbitre pour leur future orientation professionnelle. Également car le métier de hacker est ensorcelant : on peut trop facilement dériver en passant un temps fou derrière un écran. Je voyais déjà l’engrenage : écrire son premier programme à 7 ans, devenir un no life à l’époque de l’adolescence, faire une école d’informatique, et enfin, c’est le drame : bosser dans une startup nord-américaine. Bref, j’ai gardé mon virus pour moi.

Mais j’ai changé d’avis. J’ai constaté la médiocrité de l’enseignement de l’informatique à l’école. J’ai vu un grand nombre de personnes handicapées par leur méconnaissance en informatique. L’informatique est devenue une science qui devrait être enseignée au tronc commun dès le plus jeune âge. Et pas seulement l’utilisation de certains logiciels, mais l’apprentissage de la programmation, du fonctionnement d’Internet, des formats de fichiers, etc. Apprendre l’informatique ne signifie plus devenir informaticien. La maîtrise de l’outil informatique est utile dans de nombreux métiers, et il serait dommage de s’en priver.

J’ai donc décidé d’organiser des sessions d’initiation au hacking pour les 8-12 ans : toucher les plateaux d’un disque dur, faire des “ping” entre 2 ordinateurs, programmer en langage LOGO, souder des composants électroniques, installer un système d’exploitation, compter en binaire… l’idée est de passer 1 heure par week-end à s’initier à un concept. L’une des difficultés est la pédagogie : j’ai déjà enseigné à des BAC+3/BAC+4 mais pour des 8-12 ans c’est vraiment un autre monde ! J’ai déjà commencé la première session et ça s’est bien passé, les minots en redemandent ! Si vous avez des idées de sujet à aborder, de méthodes pédagogiques à appliquer, voire même si vous voulez animer une session ou participer, n’hésitez pas à me contacter.

DIY : réparer son écran plat programmé pour l’obsolescence

January 23rd, 2013

Depuis quelques temps, j’ai un écran TV LCD qui avait du mal à s’allumer. Le sortir de veille nécessitait d’appuyer plusieurs fois sur le bouton marche/arrêt : deux fois, trois fois… et ça s’empirait mois après mois : jusqu’à des dizaines fois voire impossible de l’allumer.

Intéressé par la théorie de l’obsolescence programmée, j’avais vu un documentaire évoquant un problème avec certains écrans plats. J’ai d’ailleurs retrouvé ce documentaire (Cash Investigation, France2, “La mort programmée de nos appareils”) et la partie sur les écrans débute à 06:42 : http://www.youtube.com/watch?v=f3a42dMgvkU#t=412s Au passage, vous pouvez regardez en entier ce reportage qui dénonce l’obsolescence programmée des écrans plats Samsung et LG, d’ordinateurs portables HP et évidemment les iPod/iPhone d’Apple. Mais surtout, regardez absolument l’excellent documentaire d’Arte “Prêt à jeter ou l’obsolescence programmée” : http://www.youtube.com/watch?v=XMfz8Cbyxl0

Bref, je consultais déjà le prix d’un écran neuf, mais le vague souvenir de ce reportage et mon récent intérêt pour le DIY (Do It Yourself) m’ont poussé à faire quelques recherches sur le web. Sans trop de conviction au départ, j’ai eu la bonne surprise de découvrir de nombreux témoignages décrivant exactement le même phénomène de sortie difficile de veille. Voici un exemple sur un forum parlant exactement du même modèle que mon écran LG 32LC45 : http://forums.futura-sciences.com/depannage/419609-sortie-de-veille-tv-lg-lcd-32lc45-resolu.html La cause serait donc bien ces fameux condensateurs qui auraient gonflés !

J’ai donc amené mon écran LCD dans le “hacklab” Evolix et je l’ai ouvert : sur l’une des cartes électroniques, j’ai effectivement trouvé 4 condensateurs légèrement gonflés. J’ai commandé des condensateurs de remplacement pour quelques euros.

Restait la partie la plus délicate pour moi : déssouder les anciens condensateurs et souder les nouveaux. Je n’avais jamais vraiment réalisé de soudures électroniques, mais avec quelques bons conseils de la dream team Evolix, j’ai pu réaliser les soudures (un peu grossières il est vrai).

J’ai ensuite remonté la carte électronique et… l’écran s’allume à nouveau parfaitement !

Conclusion : avec un peu de bidouille et quelques euros, on peut résister un peu à l’obsolescence programmée.

Avec 2 millions de followers sur Twitter, I’ve got the power

September 1st, 2012

C’est l’histoire d’un sacré coup de com’ d’un joueur de foot qui a forcé son destin grâce à Twitter ! Que vous aimiez le foot ou non, l’histoire est intéressante. @Joey7Barton, joueur anglais, s’est mis en tête de venir jouer l’OM. Et il a du caractère… et surtout 1.7 millions de followers sur Twitter (grâce à une réputation de bad boy qui fait la une des tabloïds). Du coup, contrairement aux négociations secrètes habituelles, il a publié de nombreux tweets ; tout d’abord, il s’est habilement mis dans la poche les supporters de l’OM dimanche dernier, quelques extraits :

@Joey7Barton : Marseille won again as well. Allez les Marseillais. Maybe I’ll see you all this week? (1380 retweets)
@Joey7Barton : Hopefully, QPR and Marseille can finalise the deal in the next few days. My heart is already in the Vélodrome… (1641 retweets)

C’est mardi qu’il réalise son coup de maître : sans être vraiment invité, il annonce qu’il décolle pour Marseille :

@Joey7Barton : En route to Marseille… http://instagr.am/p/O6LHDXr3a_/ (1653 retweets)

Arrivé en grande pompe à Marignane, les dirigeants de l’OM sont obligés de lui dérouler le tapis rouge ! Il visite le centre d’entraînement fermé au public, rencontre le staff marseillais, signe des autographes aux fans. Bien sûr, il n’oublie pas de tweeter :

@Joey7Barton : I would also like to thank all the fans at the training ground for being patient and really friendly when we met. #AllezMarseille

Les jours suivants, coincé au Sofitel du Pharo, Joey Barton continue de faire le buzz :

@Joey7Barton : Bonjour les gens… http://instagr.am/p/O8WfAjL3Zo/
@Joey7Barton : And they tell me it’s cold today? http://pic.twitter.com/pDlXtdrA
@Joey7Barton : Beats the rain, “excuse moi, café au lait s’il vous plaît?” http://pic.twitter.com/VQDnXXA2

Chaque tweet est repris presque en direct à la TV et à la radio… un comble ! L’épilogue est cousu de fil blanc : les dirigeants de l’OM s’offrent les services du bad boy anglais à quelques minutes de la fin du mercato anglais :

@Joey7Barton : I am now a player for L’OM. What a birthday present! Cannot wait to get going. #allezL’OM (1024 retweets)

Reste à voir si Joey Barton sera aussi efficace sur les terrains de foot que sur Twitter, mais c’est déjà une autre histoire. En attendant, pour mesurer votre influence sur les réseaux sociaux, oubliez votre Klout, mais essayez-vous plutôt de tweeter : En route to [votre destination de rêve] et voyez si l’on vous déroule le tapis rouge ;-)

Raisons techniques pour ne pas utiliser Hotmail

August 26th, 2012

Si le service de messagerie Hotmail est peu utilisé dans le milieu professionnel, il reste très répandu chez les particuliers (des millions de français utilisent une adresse @hotmail.com c’est davantage que Wanadoo/Orange !). Pourtant, Hotmail est une véritable plaie : il ne respecte pas certains standards de la messagerie, et c’est un casse-tête pour les sysadmins… doit-on tenter d’expliquer cela aux utilisateurs ? ou doit-on bidouiller des solutions pour prendre en compte la position dominante d’Hotmail ?

Comme souvent, la réponse est entre les deux : si l’on tâche de s’adapter aux différents “caprices” d’Hotmail, ce blog-post essaye d’expliquer pourquoi vous ne devez pas utiliser Hotmail ! Et je ne parlerai pas ici des problèmes de confidentialité posés par l’utilisation d’une usine à emails (tout comme Yahoo, Gmail, etc.), ni de l’interface web horrible d’Hotmail, ni même de l’impossibilité d’avoir un accès à sa messagerie avec un protocole aussi standard que l’IMAP. Je vais plutôt parler des problèmes d’envoi d’email, et notamment du non respect du protocole SMTP ! Voici les dernières facéties d’Hotmail :

– Hotmail cesse en quelques minutes ses tentatives d’envoi lors qu’il reçoit un code de réponse 4xx (signifiant une erreur temporaire pour rappel). D’après une observations récente, il essaye uniquement 4 fois en 3 minutes… puis abandonne définitivement en informant l’expéditeur : This is an automatically generated Delivery Status Notification. Delivery to the following recipients failed. Conséquence assez simple : dès qu’un souci temporaire de plus de 3 minutes survient sur un serveur (maintenance, problème DNS, etc.), les messages n’arriveront jamais ! Pire, dans le cas assez répandu d’une protection antispam via greylisting, qui consiste à renvoyer volontairement un code 4xx pendant un certain temps (souvent 5 minutes), tous les messages seront rejetés ! En bref, si vous envoyez vos emails via Hotmail, une bonne partie de vos correspondants ne les recevront pas…

– Hotmail semble lire à l’envers les poids des champs MX d’un nom de domaine ! J’ai vu mention de cela sur quelques forums et après quelques tests, Hotmail envoie bien vers le serveur MX du poids le plus fort ! C’est exactement l’inverse du fonctionnement correct. À première vue, cela n’est pas grave, mais les serveurs MX de poids le plus fort ne sont utilisés qu’en cas de souci sur les serveurs principaux et : ils sont parfois moins bien maintenus ; ils ont souvent des règles antispam strictes (comme du greylisting) ; pire, ils sont parfois hors-service (j’ai déjà découvert une grosse structure publique qui a eu un MX secondaire renvoyant des erreurs 5xx pendant plusieurs mois !). En bref, outre que c’est non conforme aux standards (c’est même une technique de spammeurs…), cela augmente encore les chances que les emails envoyés via Hotmail ne soient jamais reçus.

En résumé, Hotmail ne respecte pas les standards et en ce moment, les messages envoyés via Hotmail ont une bonne chance de ne jamais être délivrés ! C’est l’une des bonnes raisons pour laquelle on ne doit pas utiliser Hotmail. Et changer @hotmail.com en @outlook.com ne changera rien…

Open Data, révolution ou effet de mode ?

August 12th, 2012

Le principe de l’Open Data n’a rien de révolutionnaire. Quoi de plus naturel de mettre à disposition des citoyens/usagers/clients les données intéressantes ? C’est donc un simple retour à la raison… même si c’est étonnant pour notre société qui marche sur la tête dans bien des domaines. En quelques années, l’Open Data est devenu un effet de mode : je suis à la fois enthousiaste de voir les valeurs de transparence véhiculées par les Logiciels Libres s’étendre à d’autres domaines ; et à la fois suspicieux d’entendre des discours politiques prématurés, de voir des requins espérant décrocher des budgets grâce à ce buzzword, de constater la publication de données sans queue ni tête, de déplorer tant d’aberrations techniques, etc. Le scénario catastrophe étant que les hommes politiques s’achètent une crédibilité en allouant des budgets à des consultants externes payés à produire des documents Excel sans intérêt.

Pour éviter ce scénario, je partage quelques points qui me trottent dans la tête :

Quelles données Open Data ont déjà été publiées ?

Il existe bien sûr des annuaires qui tentent de recenser toutes ces données. S’intéresser aux données déjà publiées permet de copier les bonnes idées ! Voici une petite liste (non exhaustive) :

– Données émises par des États : USA (data.gov), Grande-Bretagne (data.gov.uk), France (data.gouv.fr) etc.
– Données locales : Londres, Trafford, Rennes, Toulouse, Paris, Montpellier, Loire Atlantique, Gironde et Aquitaine, PACA, etc.
– Données de transport : transports publics à NYC, géolocalisation des navires, géolocalisation des avions, SNCF, RATP
– Données géographiques : OpenStreetMap, base astronomique, observations météo des 7 derniers jours
– Données culturelles : Bibliothèque Nationale avec data.bnf.fr et Gallica, MP2013, Musicbrainz
– Données scientifiques : données biologiques, openedition

À compléter sur http://pad.evolix.org/p/opendata

Quelles données voulons-nous en Open Data ?

Alors que certaines institutions sont prêtes à jouer le jeu, la question essentielle est de savoir quelles données nous voulons avoir ! En effet, ce sont aux citoyens/usagers/clients de réclamer certaines données (avant d’en créer eux-mêmes dans certains cas). Et cette question n’est pas si simple…

Vous avez des idées d’analyse de données ? d’applications ? de création de start-ups ? Alors réclamez les données nécessaires !

Voici quelques idées :

– Les horaires (commerces, établissements/services publics, musées/jardins/parcs, etc.)
– File d’attente (temps réel et stats) des préfectures, mairies, SS, CAF, médecins/hôpitaux
– Remplissage en temps réel des parkings publics et privés
– Données (temps réel et stats) des autoroutes et de points de passage
– Données (temps réel et stats) des vélos libres, hors-service et bornes libres
– Données de remplissage (temps réel et stats) des transports en communs
– Horaires (et retards) prévus des transports en communs
– Géolocalisation en temps réel des transports en commun
– Budgets détaillés de toutes les structures publiques… ou subventionnées
– Résultats de chaque élection
– Données et statistiques de l’INSEE
– Suivis et résultats de la Recherche publique… ou subventionnée
– Données météorologiques
– Données (temps réel et stats) sur la consommation locale et régionale d’électricité, d’eau et de gaz
– Les tarifs et stocks des produits vendus un commerce (un supermarché par exemple)
– La composition détaillée des produits vendus

À compléter sur http://pad.evolix.org/p/opendata

Les licences de l’Open Data

Étudier et choisir les licences est important mais souvent ennuyeux. Les Logiciels Libres ont une expérience de plus de 20 ans dans ce domaine, et c’est dommage que ceux qui publient de l’Open Data ne s’y intéressent pas davantage : certaines erreurs seraient évitées, notamment de ré-écrire sa propre licence, ce qui entraîne de nombreuses licences sur le “marché” et des problèmes de compatibilité, de fusion, etc. J’encourage donc à utiliser les licences les plus communes comme l’Open Database License (ODbL) (utilisée par OSM) ou la Public Domain and License (PDDL); en France, la Licence Ouverte a été publiée par l’État spécialement pour l’Open Data et me semble très intéressante en terme de liberté et compatibilité, et les projets français devraient a priori l’adopter.

Comment publier techniquement des données Open Data ?

Les données ne présentent que peu d’intérêt si elles ne sont pas publiées sous un format standard et ouvert. Autant dire qu’un document PDF ou Excel à télécharger n’est pas vraiment de l’Open Data… et c’est pourtant ce que l’on trouve majoritairement sur data.gouv.fr ! Il faut bien avoir en tête que les données ne sont pas destinées à être lues directement par des humains. On privilégiera donc des formats comme du CSV, XML ou JSON, facilement utilisables par des applications. Pour certains domaines, des nouveaux formats doivent être crées (exemple avec les données de transport) et l’on veillera donc bien à utiliser le bon format.

L’autre point important d’une publication de données (et surtout pour les données en temps réel) est son accessibilité par des URLs simples et logiques. Par exemple, en s’inspirant du style REST, un tarif d’un produit à une date donnée sera accessible via une requête HTTP GET sur une URL du type http://data.example.com/products/product1/tarif/20100701/EUR

L’éminent Tim Berners-Lee a défini la qualité des données publiées par un système d’étoiles ainsi :

★ make your stuff available on the web (whatever format)
★★ make it available as structured data (e.g. excel instead of image scan of a table)
★★★ non-proprietary format (e.g. csv instead of excel)
★★★★ use URLs to identify things, so that people can point at your stuff
★★★★★ link your data to other people’s data to provide context

Comment aider le mouvement Open Data ?

On répond souvent qu’il faut contribuer à OpenStreeMap et promouvoir l’Open Data. C’est vrai, mais je vous encourage aussi à réclamer les données qui vous paraissent intéressantes auprès des institutions/entreprises ! Et à concevoir des procédés astucieux (comme utiliser des récepteurs AIS) pour générer de nouvelles données.

Si vous avez de bonnes idées, notez les ici ! On pourrait notamment profiter du mouvement d’ouverture de données en région PACA pour obtenir ces données ou un appui. Et si des idées intéressantes émergent, avec des personnes motivées, on pourrait participer au Hackathon organisé à Marseille fin septembre 2012.

Astuces pour gérer un répertoire ext3 bien rempli

August 1st, 2012

Disclaimer : Valable pour de l’ext3 sous Linux (utilisable sur d’autres filesystems ou Unix à vos disques et péril)

Vous avez un répertoire rempli à rabord de nombreux fichiers, et il est impossible de connaître sa taille, le lister ou l’effacer sans impact sur la production ?

Voici quelques astuces :

– Avec un “ls -ld” sur le répertoire, vous pouvez estimer grossièrement le nombre de fichiers présents dans un répertoire. En effet, un répertoire vide fait 4 Ko (je simplifie). Et plus il contient de fichiers, plus sa taille va augmenter. Par exemple, un répertoire contenant 2 millions de fichiers pourra faire une taille de 100 Mo (je parle bien de la taille du répertoire et non pas de la taille du contenu). Attention, c’est variable selon la longueur des noms des fichiers. Et prendre garde aussi que ce n’est pas dynamique : si vous videz complètement un répertoire bien rempli, il gardera sa taille volumineuse (d’où l’intérêt de recréer un répertoire qui s’est rempli “par erreur”).

– Pour lister les fichiers du répertoire, utiliser la commande “ls” n’est pas une bonne idée car elle accède à toute la liste avant de l’afficher. Voici comment lister 10 fichiers sans attendre :

perl -le 'opendir DIR, "." or die; $i=0; while ($i<10) { my $f = readdir DIR; print $f; $i++; }; closedir DIR'

Grâce à leurs noms, vous pouvez désormais examiner (ouvrir, connaître sa taille) un échantillon de fichiers contenus dans votre fameux répertoire.

Pour lister l’ensemble des fichiers sans attendre comme “ls” :

perl -le 'opendir DIR, "." or die; print while $_ = readdir DIR; closedir DIR'

– Pour effacer le contenu du répertoire en limitant l’impact sur la production, oubliez “rm -rf” qui va saturer vos I/O disque mais préférez le faire par blocs de N fichiers avec des pauses de quelques secondes ! Voici une commande “conviviale” qui va faire cela par blocs de 300 fichiers avec des pauses de 5 secondes :

perl -le 'use POSIX qw/strftime/; opendir DIR, "." or die; $i=0; printf "DELETING IN PROGRESS...";
 while (my $f = readdir DIR) {unlink $f;  $i++;
 if ($i % 300 == 0) {printf "...$i files deleted\n".strftime("%Y-%m-%d %H:%M:%S",localtime)." : PAUSE...";
 $| = 1; sleep 5 ; printf "...DONE. "; printf "DELETING IN PROGRESS..."}}; printf "...DONE"; closedir DIR'

EDIT : en complément, on n’oubliera pas que l’on peut aussi gérer la priorité d’ordonnancement des I/O avec la commande ionice
(merci à Sylvain B. de l’avoir souligné)

Howto confiture d’abricots

July 9th, 2012

Une fois n’est pas coutume, voici une recette de cuisine (une vraie recette, pas une blague de geeks).

Ingrédients :
– Quelques livres d’abricots plutôt bien mûrs
– Autant de sucre (sucre en poudre, cristal, roux, en morceaux, comme vous voulez)

Matériel : des bocaux vides, une louche, et au moins une marmite (ou la grande classe : un chaudron à confiture)

1. Laver et dénoyauter les abricots, et les placer dans la marmite

2. Mettre le même poids de sucre dans la marmite. En fait, vous pouvez en mettre un peu moins selon votre goût. Notez juste que plus il y a de sucre, plus ça conserve

3. Mélangez le sucre et les abricots, et portez les à ébullition

4. Garder à ébullition pendant 15 minutes, en mélangeant régulièrement

5. Finir à feux doux jusqu’à ce que la consistance soit bonne. Il paraît qu’une goutte versée sur une assiette froide doit se figer pour indiquer que la cuisson est parfaite.

6. Passer bocaux et couvercles quelques secondes dans de l’eau bouillante, et laisser sécher.

7. Verser la confiture à la louche dans les bocaux encore chauds. Presque à rabord.

8. Refermer tout de suite les bocaux, puis les retourner. Attention, ils sont brûlants.

9. Lorsque les bocaux sont froids, vous pouvez les stocker/ouvrir/distribuer.

Recette de cuisine Open Source, à distribuer et améliorer :-)
Inspirée de http://www.laconfiture.com/recette-confiture-d-abricot-2.html

World IPv6 Launch le 6 juin 2012

May 21st, 2012

Après avoir participé à l’IPv6day l’année dernière, c’est maintenant le World IPv6 Launch le mercredi 6 juin 2012. Si l’IPv6day a été l’occasion de tester IPv6 en production pendant une journée, le but du World IPv6 Launch est d’activer définitivement l’IPv6 ! C’est ainsi que les sites comme Google, Facebook, Youtube, Yahoo!, Bing… et Evolix seront désormais directement accessibles en IPv6 !

Si votre serveur est hébergé chez Evolix, nous activerons ainsi l’IPv6 sur votre serveur (sauf contre-indications) avec des règles de firewall similaires à celles en IPv4. Pour vos services (sites Internet, messagerie, etc.), il suffira ainsi d’ajouter un enregistrement DNS AAAA vers votre adresse IPv6 (2a01:9500::XXX) pour les rendre accessibles en IPv6. D’ici le 30 mai, vous pouvez d’ailleurs inscrire votre site Internet sur worldipv6launch.org (et ça ne fera pas de mal à votre référencement ;-). Pour plus d’infos, contactez nous par les moyens habituels (Ticket, mail, IRC, Twitter, machine à café, bière, etc.).

WORLD IPV6 LAUNCH is 6 June 2012 – The Future is Forever

À propos des perturbations sur les services BlackBerry

October 13th, 2011

Les services BlackBerry rencontrent de fortes perturbations depuis plusieurs jours. Parmi les clients d’Evolix pour qui nous infogérons leur service de messagerie, certains utilisateurs ont fait le (mauvais) choix d’utiliser des BlackBerry. Notre support se retrouve donc à traiter des problèmes de mails non délivrés sur BlackBerry… mais malheureusement nous n’y pouvons rien (à part expliquer la situation). En effet, le fonctionnement des BlackBerry est d’utiliser une sorte de proxy IMAP situé chez BlackBerry : un BlackBerry est donc connecté aux serveurs de BlackBerry qui récupèrent et mettent à jour les emails sur votre serveur de messagerie. Depuis lundi, on constate toujours des connexions de la part des serveurs de BlackBerry, mais les emails ne parviennent pas toujours instantanément sur votre BlackBerry : le problème est bien sur leur infrastructure en pseudo-Cloud Computing et on ne peut vraiment rien y faire !

J’en profite pour expliquer un peu pourquoi je pense que c’est un mauvais choix d’utiliser BlackBerry pour le mail. Premièrement, la non-utilisation des standards : il existe des protocoles pour l’envoi et la réception de mails, et ne pas les utiliser est une erreur. Deuxièmement, faire transiter des messages par d’obscurs serveurs en Angleterre ou au Canada est une hérésie. Nous mettons en place une messagerie adaptée aux exigences d’un client, et cette surcouche BlackBerry est aberrante : c’est un SPOF (Single Point Of Failure), un problème pour la confidentialité et la sécurité, une absurdité écologique …et surtout c’est inutile dans l’absolu ! Bref, changez pour un fonctionnement moins fermé, par exemple un smartphone Android avec le logiciel libre K-9 Mail avec votre serveur infogéré par Evolix ;-)

Opérateur réseau AS197696

September 30th, 2011

En complément des nouvelles informations sur l’hébergement Evolix, voici des précisions techniques sur la partie réseau.

Nous sommes donc devenu l’opérateur réseau AS197696. Cela signifie que nous faisons tourner un AS (Autonomous System) gérant plusieurs préfixes IPv4/IPv6 et interconnecté avec d’autres AS. Nous sommes actuellement connectés en direct avec les opérateurs JAGUAR et IELO qui gèrent des interconnexions de qualité avec Free, Orange, SFR, Google, etc. En agrégeant des opérateurs de qualité, grâce au routage dynamique via BGP, nous sommes un opérateur de très bonne qualité :-) ! BGP permet en effet de sélectionner naturellement les meilleures routes vers n’importe quel équipement connecté à Internet. BGP est également tolérant aux pannes : exemple concret, l’opérateur JAGUAR a réalisé une maintenance de 10 minutes la nuit dernière, ça n’a provoqué aucune coupure pour nous ! Autre avantage : en cas de soucis réseau quelque part sur Internet (au hasard, dans un gros datacenter parisien), nous pouvons dans certains cas contourner le problème même si il ne nous concerne pas ! Notez qu’en temps habituel, nous utilisons très peu cette capacité d’influencer le routage : notre politique est basée sur la sélection des routes de meilleures qualités, et non pas l’utilisation des routes les moins coûteuses comme le font souvent la plupart des opérateurs… Enfin, comme nous sommes sérieux, tout cela tourne avec de l’Open Source !

Par contre, ces évolutions vont imposer une contrainte pour tous les serveurs que l’on héberge depuis plus que quelques mois : pour bénéficier totalement de ces avantages, il est nécessaire de changer les adresses IP actuellement utilisées. La bonne nouvelle est que l’on peut ajouter ces nouvelles IPs sur les serveurs tout en continuant d’utiliser les IPs actuelles. Et cela pendant plusieurs mois (voire plus). La migration sera donc assez transparente : il suffira de changer tous les enregistrements DNS pointant sur les IPs actuelles, et dans des cas plus exceptionnels mettre-à-jour des règles de firewalls. Évidemment, nous allons prendre contact avec tous nos clients concernés pour gérer cela du mieux possible.